Laissons faire le comptage automatisé lors de chaque dépense
C'est quand...
Il y a urgence, même le Gouverneur de la Banque de France le rappelait le 21 juin 2022 lors du colloque du Mouvement européen sur l'euro numérique, il faut garder de la place pour les paiements en espèces qui gardent une dimension symbolique, mais il faut moderniser et envisager d'autres monnaies complémentaires.
Chacun fait son deuil des trente glorieuses (années 70) ou des promesses intenables. Mais le deuil, chacun le fait à son rythme dans les cinq phases mises en évidence par Élisabeth Kubler-Ross (déni, colère, compensation, dépression, joie retrouvée).
Certains en sont au déni (je n’y crois pas), d’autres à la phase de colère (la faute à qui ?), d’autres dans la compensation (un nouveau vélo pour remplacer l’avion), d’autres dans la déprime d’éco-anxiété, et enfin les plus avancés, ceux qui voient le bout, en sont à la joie retrouvée.
Le compte carbone permet d’envisager sereinement le bout des cataclysmes climatiques.
Le plus long c’est la dépression et il faut aider ceux qui en souffrent trop, en les faisant savourer le présent, en développant les cinq sens, en évitant de parler du passé (douloureux) et du futur (inquiétant).
Et nous n’avons pas le temps d’attendre, la réduction sera d’autant plus brutale que nous attendrons encore :
Il nous faut démarrer dès 2023 pour maintenir 6% de diminution annuelle : attendre 2026 nous obligerait à choisir 8% de réduction annuelle, beaucoup plus difficile à tenir.
N’oublions pas que les 800 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère au dessus de nos têtes génèrent un réchauffement qu’il faudra des années à réduire :
Nouveau paragraphe
Ces deux schémas ont deux ans d'écart, le premier vise encore les 1.5°C à ne pas dépasser et le second 2°C
Démarrer comment : une décision politique courageuse et bienveillante, puis un référendum de confirmation du type « Compte tenu de l’urgence climatique, faut-il une taxe carbone ou un compte carbone égalitaire ? »
Ensuite la création de l’agence carbone nationale et ses ajustoirs régionaux peut nécessiter 6 mois de mise en œuvre pour qu’au 1er janvier suivant tout soit en place. (Le prélèvement fiscal à la source a été réalisé en 9 mois). Selon complexité, il peut être nécessaire de prévoir deux ans de mise en place, pour démarrage progressif la 1ère année qui pourrait se faire sans échange (et donc sans plafond pour les plus dispendieux, mais avec l’inconvénient qu’on n’apporte pas de remboursement aux plus sobres comme annoncé).
Pour éviter les encombrements de fin d’année, il semble préférable que les quotas annuels soient renouvelés à date d’anniversaire de chaque citoyen, ce qui fluidifie aussi les comptes familiaux.
•Une dotation annuelle confortable pour « payer » tous achats de produits et services, et qui réduise de 6% chaque année pour diviser par 5 d’ici 2050
•Mise en place annoncée au 1er janvier 2025
•Lancer en 2023 un grand débat national
•Le conclure par une votation nationale
•12 à 15 mois de préparation des magasins (en démarrant avec les valeurs approchées issues de l’Ademe, tant qu'on n'a pas les factures carbone des fournisseurs) et de mise en place de l’Agence carbone nationale
Réduire les dotations de 6% chaque année, répartir entre tous les citoyens, stimuler entreprises et services publics.
Je choisis si je réduis la viande ou l’avion, c’est moi qui gère mon budget carbone…
Égalitaire, il valorise la sobriété des plus modestes par un revenu universel climatique…